
Énergies vertes : des titres à la hausse
L’industrie des énergies vertes ne s’est jamais aussi bien portée. D’après Le Figaro, le «WilderHill New Energy Global Innovation Index (NEX), qui regroupe les spécialistes des énergies propres cotées dans le monde, a grimpé de plus de 33 % en 2019».
Si l’opinion publique s’intéresse de plus en plus à la question, notamment depuis la COP 21 organisée au Bourget en 2015, c’est la baisse vertigineuse des coûts de production qui semble convaincre les investisseurs.
En France, les énergies renouvelables sont désormais moins subventionnées mais beaucoup plus accessibles.
Pour un avenir durable, le monde de la finance doit se mobiliser !
Après la @COP21 et l’#AccordDeParis, la France dispose aujourd’hui du label #GreenFin, un outil qui garantit la transparence et l’engagement environnemental des produits financiers 🔽 #FinanceVerte pic.twitter.com/fgNPMkcLBD— Ministère Écologie 🇫🇷 (@Min_Ecologie) June 12, 2019
Par exemple, le coût de production pour l’énergie solaire, a baissé de 80%. Quant à celui de l’éolien, on compte une chute de près de 45%, d’après l’institut Pictet AM.
En outre, ces prix en font des matières moins chères que le gaz et le charbon!
Les géants de l’énergie se positionnent
Les grands groupes semblent attentifs aux changements. EDF ou Engie ont déjà adapté leurs offres. Si l’action d’EDF a chuté de 27% en 2019, à cause des mouvements sociaux, le titre d’Engie, lui, a grimpé de 16%.
Les entreprises étrangères ont également su se faire une place. L’Espagnol Iberdrola a connu une hausse de +36% de son titre en Bourse en 2019, + 40 % pour l’Italien Enel. Enfin, le titre du Portugais EDP s’est envolé à +27%.
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Récemment, le géant pétrolier anglo-néerlandais Shell a annoncé au quotidien britannique The Guardian vouloir dégager un budget de 4 milliards de dollars par an, dès 2020, dans les énergies vertes. Preuve que la transformation des grands groupes qui se mettent à l’économie verte est en cours.
Banques et start-ups s’y mettent
La transition écologique a également su attirer l’attention des grands groupes du secteur bancaire. Résultat, de nombreuses banques ont créé des filières dédiées aux énergies vertes.
«La Banque postale AM, Amundi, AXA IM ou BNP Paribas AM intègrent aujourd’hui des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG)», explique Le Figaro.
Certaines entreprises récemment introduites en Bourse sont également à surveiller de près. On parle de start-ups de la «finance verte», et leurs actions sont considérées comme d’excellents investissements !
Par exemple, l’action d’Agripower, petite société spécialisée dans le renouvelable, lancée à 6,70 euros en novembre s’échange désormais à 10,50 euros.
Autre exemple, l’action de Neoen, premier producteur hexagonal d’énergies renouvelables, a presque doublé : lancée en 2018 à 16,50 euros, son action est désormais vendue à 30 euros.
La finance responsable séduit les investisseurs qui cherchent les leaders de demain dans ce nouvel écosystème.